L’arbre du savoir selon noa*

L’arbre du savoir selon noa*

L’arbre du savoir selon noa*

© Dima Visualization pour noa*

Tout comme la couverture d’un livre qui contient une histoire dans laquelle se plonger, la nouvelle bibliothèque dissimule sous un paysage verdoyant un savoir accessible à qui veut s’en emparer. C’est avec ces explications que les architectes de l’agence noa* expliquent leur projet, un ensemble surréaliste à la recherche d’un sens.

La recherche du sens

Empreint d’atmosphères surréalistes, de forêts sur les toits et de livres volants, le nouveau projet de noa*, place le visiteur dans les conditions idéales pour s’aventurer dans des mondes nouveaux et inconnus. Les architectes nous expliquent que le point de départ du projet était la recherche du sens, de l’usage et des caractéristiques d’une Bibliothèque du XXIe siècle. L’agence d’architecture noa* l’a réinventée comme un centre de créativité, visant à créer un environnement stimulant pour libérer l’esprit et acquérir de nouvelles connaissances.

A titre de prérogative, une atmosphère détendue et calme, comme valeur ajoutée, la possibilité de se déplacer dans un environnement hybride et nourrissant de nouvelles idées, où la frontière entre l’intérieur et l’extérieur s’estompe. Par conséquent, la conception d’une structure architecturale complexe a été flanquée de la création de paysage naturel, qui imprègne tous les espaces.

Le jardin d’Éden comme inspiration

La vague organique du toit, signature stylistique de la bibliothèque, abrite de manière inattendue un parc florissant. Bien que l’architecture de la bibliothèque soit nettement introvertie, le volume émergeant du sol s’étend également sur une partie du parc de la Porta Vittoria, l’accessibilité étant l’un des points clés du projet. L’ensemble comprend neuf étages : la partie principale est située au premier niveau où une promenade sinueuse permet la traversée complète de l’édifice. Dans un espace évocateur, le visiteur est invité à découvrir le riche programme fonctionnel sur la voie intérieure. L’accès à l’extérieur se fait à travers un  prolongement naturel des espaces intérieurs, ceci étant prévu à chaque étage. Une salle d’étude circulaire pour 200 personnes, avec une vue à 360° sur Milan, couvre le bâtiment. Pour y accéder, on monte un ascenseur unique en son genre, un véritable tour de livres, géré au besoin par un système automatisé. A travers cet étonnant paysage de livres en mouvement, le point culminant du projet est atteint.

On a l’impression de grimper dans un arbre après avoir traversé un jardin luxuriant. L’archétype qui a inspiré l’équipe d’architectes est le jardin d’Éden, où l’arbre de la connaissance du bien et du mal grandit. L’épisode biblique qui s’y rattache est peut-être l’un des récits sur lesquels les philosophes se sont le plus appuyés pour dépeindre l’humanité. Selon Hegel, en mangeant la pomme interdite de l’Arbre de la Connaissance, Eve fut la première personne à se démarquer des animaux. Lorsque Eve s’est intéressée à l’inconnu, en paraphrasant, les bibliothèques ont trouvé leur raison d’être. Sur le toit du BEIC, l’agence noa* a voulu recréer un Eden terrestre, où l’on pourrait célébrer la beauté de la connaissance et encourager continuellement les gens à tendre la main aux mondes inconnus.

© Dima Visualization pour noa*
© Dima Visualization pour noa*
© Dima Visualization pour noa*
© Dima Visualization pour noa*

Le site de noa* : ici.

Les photos : © Dima Visualization pour noa*