Et si l’architecture jouait l’effacement ?

Et si l’architecture jouait l’effacement ?

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Les architectes de l’agence STPMJ ont participé à un concours annuel, organisé par l’Architectural League de New York, en présentant un projet original qui met en application l’effacement en architecture. Une grange complètement enveloppée de miroirs a gagné ainsi l’aval du jury. Découverte d’une construction qui brouille les limites de la perception.

C’est une œuvre architecturale qui joue parfaitement l’effacement vis-à-vis de la nature qui a été réalisée par l’agence d’architecture américaine STPMJ lors des « Folly 2014 » pour le Socrates Park à New-York. Baptisée « Invisible grange », le projet est une conception qui perd la présence architecturale et ajoute une nouvelle expérience pour les utilisateurs. Placée au cœur d’une palmeraie, la construction qui se trouve à mi-chemin entre sculpture et architecture donne une illusion visuelle qui brouille les frontières avec le site où elle se trouve.

Adoptant une forme parallélépipédique, la « folie » présente quelques ouvertures biseautées de différentes tailles qui indiquent l’emplacement des fenêtres. Et comme le reste du volume est enveloppé par un film de miroir, les visiteurs auront l’impression que les ouvertures qui forment la seule différence entre le monde réel et le paysage reflété, flottent dans l’air.

Composée de poteaux en bois montés sur une base en béton, la structure est simple et la méthode de construction est facile. Les murs sont préfabriqués, les planchers et les cadres d’ouvertures sont en bois, l’assemblage se fait directement sur place.

« Invisible grange » est une « folie » qui utilise à la fois la matérialité et le contexte du site pour créer une nouvelle scène dérivée du paysage environnant.

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Le site des architectes de stpmj : ici.

es images : © STPMJ

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