A l’infini, Andreas Gursky

A l’infini, Andreas Gursky

© Andreas Gursky : « Paris, Gare Montparnasse », 1993
© Andreas Gursky : « Paris, Gare Montparnasse », 1993

Dotées d’une certaine sensation de grandeur à l’infini, les photographies d’Andreas Gursky interpellent partout où elles s’exposent. C’est à Baden Baden, au musée Frieder Burda signé par l’architecte Richard Meier que j’ai pu visiter ces merveilles qui présentent parfois des édifices urbains quelquefois des métiers mais toujours des toiles spacieuses où l’oeil s’égare et les détails se révèlent.

L’édifice à l’architecture épurée de Richard Meier présente en ce moment et jusqu’au 24 Janvier 2015 l’exposition dédiée au photographe Andreas Gursky dont la monumentalité des œuvres capte tout visiteur. Des travaux qui se caractérisent par une réflexion unique sur le monde, le temps qui passe et la représentation de la foule. L’artiste aborde ces thèmes via des images d’une remarquable perfection.

L’architecture dans l’œuvre de Gursky

Andreas Gursky est l’un des plus grands photographes contemporains, petit-fils de photographe, après avoir étudié la photographie à Essen, il entre à l’école des beaux-arts de Düsseldorf. Connu par ses photos à grands formats, l’artiste représente un nombre époustouflant de personnes ou d’astuces qui donnent une largeur de champ à la fois singulière et attrayante.

L’architecture est toujours présente dans les œuvres de l’artiste, ainsi, parmi ses travaux, nous pouvons apercevoir des lieux emblématiques de notre monde mis en évidence dans un esprit de gigantisme dont Gusky seul possède le secret. Les photographies de l’homme de l’art séduisent mais aussi poussent à la réflexion. C’est la vie quotidienne et réelle qui s’étale devant nos pupilles et qui nous transporte dans un insolite univers tissant l’improbable rapport avec le monde qui nous entoure. Une intéressante exposition à visiter sans tarder !

2 commentaires

  1. C’est fou ! L’immeuble qui est en photo est un édifice qui m’a toujours fasciné. Et je ne saurais expliquer comment, mais la photo de Gursky me procure le même sentiment !

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