Dans un secteur sauvegardé au cœur de Nantes, l’architecte Anne Depret a apporté son aide à un couple désirant de construire leur maison. Une aventure semée d’embuches qui a donné naissance à un petit coin de paradis.
C’était une ancienne écurie détruite en 1940 et devenue atelier de menuiserie, en état de délabrement complet qui intéresse les futurs propriétaires et les pousse à relever le défi d’en faire une habitation atypique. La parcelle, uniquement accessible à pied, traverse deux courettes en enfilade reliées par un chemin de huit mètres de long et 1,20 mètre de large, des contraintes qui font fuir la plupart des entreprises.
L’autoconstruction était la seule solution pour le couple qui s’est arrangé à évacuer par ses propres moyens les deux cents tonnes de gravats en sachant que le sol était pollué à la chaux vive et d’autres métaux lourds. Le choix d’une charpente métallique facilement assemblable sur place était une évidence. Épaulés par une mini-pelle mécanique et une grue araignée, les propriétaires ont travaillé dur dans un chantier chaotique et difficile d’accès.
Aujourd’hui, la maison est un petit bijou en cœur d’îlot qui donne satisfaction à ses habitants et séduit le voisinage.
Le site de l’agence d’architecture Anne Depret : ici.
Les photos : © Stéphane Chalmeau
L’endroit est vraiment adorable… et caché comme j’aime !
Un petit coin de paradis.
Un bon exemple de persévérance et une belle réussite.
Persévérance semble être en effet un mot adéquat!
Bon, c’est pas du béton mais c’est du bon boulot! Tu parles d’autoconstruction!!! Chapeau, le résultat semble bien meilleure que certains projets fais par des pro 😀
Oui, vu qu’aucune entreprise n’a voulu relever le défi, autoconstruction des propriétaires épaulés par l’architecte.