Au Danemark, sur une friche industrielle jusque là délaissée, les architectes de l’agence danoise Dorte Mandrup Arkitekter ont réalisé une maison de la culture pour enfants. Une construction joyeuse qui participe à la résurrection d’un quartier entier.
Amager, qui se prononce Ama’r est l’île la plus peuplée du Danemark. Depuis de nombreuses années, le quartier de Øresundsvej a été un lieu de passage alors que la culture hip-hop danoise se déployait tout autour où les bâtiments industriels abritaient pendant longtemps des studios d’enregistrements de la scène musicale underground. La rue qui traverse Amagerbrogade jusqu’à Amager se caractérisait par divers logements délabrés ainsi qu’un espace urbain délaissé.
En 2005, le quartier a été choisi pour y implanter de nombreux projets à caractère culturel renouvelant ainsi le tissu urbain existant. La maison de la culture de l’enfance fait partie d’un énorme projet de régénération de cette fraction de ville l’objectif étant de redonner un caractère attrayant à cette friche industrielle abandonnée.
La maison de la culture est composée de diverses installations, elle offre des possibilités d’utilisation variées et accueille les enfants de un à dix-huit ans. Située au coin d’une rue, entourée de constructions en briques, l’édifice se distingue par son enveloppe en aluminium argenté perforée par de grandes baies vitrées garantissant à l’ensemble une grande luminosité. L’intérieur est original, il est organisé d’une manière ludique permettant aux enfants un grand bien être. Côté durabilité, le bâtiment applique toutes les règles danoises et se distingue par la maîtrise de sa ventilation et son isolation.
La maison de l’enfance d’Ama’r est une originalité qui, entre inspiration et imagination, crée la fascination.
Le site de l’agence d’architecture Dorte Mandrup Arkitekter : ici.
Les photos 1 et 3: © Jens Lindhe
Les photos 2,4 et 5 :© Torben Eskerod
La première photo a le charme d’un tableau naïf et j’aime beaucoup les couleurs de bonbons acidulés des embrasures.
Quant à la toiture du bâtiment, la modernité de ses pentes me surprend, mais j’imagine qu’elle se justifie par leur efficacité à évacuer la neige.
Toujours aussi fonctionnel dans tes réflexions Tilia 🙂
Merci pour tes commentaires.