Les architectes des agences WRA et Ithaques viennent de livrer à Versailles un immeuble de quatre étages en bois. Une aventure exceptionnelle qui montre que le bois n’est plus réservé exclusivement à la réalisation des maisons individuelles.
A l’époque où Henri Colboc a construit le domaine universitaire de Versailles (la cité HLM) en pierre de taille, il n’imaginait point qu’un jour l’édifice allait avoir un voisinage en bois.
Édifiés au coeur de la résidence Richard-Mique, dans le quartier de Clagny-Glatigny, les logements pour étudiants présentent un mélange de genres reconnaissable de loin malgré la couleur générale qui s’accorde avec celle d’autres constructions déjà existantes aux alentours.
C’est la cohabitation d’une structure légère construite entièrement en panneaux de bois contrecollés et de deux dalles en béton (l’un constituant le rez-de-chaussée et l’autre le dernier étage). Ces dernières sont reliées entre elles via deux noyaux construits également en béton et sont destinés pour accueillir les escaliers d’une part et l’ascenseur d’autre part.
La parcelle est étroite et les contraintes diverses. L’embarras est de taille, celui de pouvoir appliquer les règles propres aux résidences étudiantes, de respecter les lois de la PLU ainsi que le fait d’assurer à l’édifice une acoustique de qualité, le tout avec les matériaux choisis. Sans parler des règles propres à la sécurité incendie qui ont donné lieu à l’introduction d’un deuxième escalier de secours dans le volume.
Malgré cela, les architectes parviennent à réaliser un bâtiment qui joint efficacité énergétique et détails soignés. Les lignes sont simples, la fonctionnalité est respectée et le résultat est enthousiasmant. N’oublions pas que c’est l’une des rares constructions françaises de quatre étages en bois. Un exploit ? Non, probablement un premier pas vers d’autres horizons…
A découvrir, l’avancement du chantier tout au long de la construction qui se trouve dans les photos de l’album ci-dessous:
Photo 1 et 2: © WRA.
Encore de bien jolis logements sociaux. Cela change des grands ensembles des années 60-70 qui ont très mal vieillis !
Je pense que c’est plutôt une question d’échelle pas forcément d’époque.
Trop mimi cette peluche 🙂 du coup on oublie presque le projet.
Il faut y jeter un coupe d’oeil quand même, je pense que ça vaut le coup.