A Foligno, la « Calamita Cosmica » investit l’église de l’Annunziata

A Foligno, la « Calamita Cosmica » investit l’église de l’Annunziata

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© Sipane Hoh

C’est en Italie, à Foligno, dans l’ancienne église restaurée et transformée en annexe du musée d’art contemporain (la Chiesa Dell Annunziata) que j’ai visité la fameuse « Calamita Cosmica », un gigantesque squelette qui est l’œuvre de l’artiste italien Gino de Dominicis.

Une colossale sculpture de 24 mètres de long et de 4 mètres de large représentant un squelette humain prend place dans l’espace de l’exposition qui mesure 26 mètres et semble soudain tout exigu. L’exposition qui se déroule dans l’église donne un côté magistral, spirituel et imagé à cette œuvre qui semble être créée de toute pièce pour le lieu.

Au-delà de l’art

Sur l’un des doigts de la main droite de la Calamita Cosmica s’élève vers le ciel une tige dorée qui selon son concepteur attire comme un aimant, les étioles lointaines. A travers cette extraordinaire sculpture l’artiste conceptuel qui s’est interrogé sans cesse sur le sujet de la vie, de la mort et des civilisations suprêmes, veille comme un spectre sur son œuvre et nous communique son attirance pour l’au-delà.

Réalisée dans le plus grand secret, cette étonnante ossature fut longtemps cachée. Exposée pour la première fois en 1990 à Grenoble dans le cadre de la rétrospective que le musée d’art contemporain a consacré à Gino de Dominicis, la majestueuse structure a rejoint son atelier d’origine (Castel Sant Elmo à Naples) suite au décès soudain de l’artiste.

Le 26 juillet 2005 la « Calamita Cosmica » réapparait sur la place d’Ancona, la ville natale de de Dominicis, c’était le début d’un long périple européen qui va de Milan en Belgique en passant par Versailles. Aujourd’hui, c’est à Foligno dans un environnement atypique que le squelette au nez crochu a établi son demeure.

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